Le statut de Freelance est de plus en plus courant. Pourtant, c’est encore un concept très flou pour beaucoup de personnes et d’entreprises, ne sachant pas vraiment ce qui se cache derrière ce mot. Éclaircissons un peu les choses : une personne en freelance travaille en tant qu’indépendant. Travailler seul est signe de liberté, d’autonomie mais aussi de beaucoup de travail car il faut démarcher des clients, être en veille sur les dernières tendances, faire des démarches administratives et réaliser des projets en même temps !
Chargé de projet dans une entreprise brestoise, j’ai décidé de partir il y a deux ans pour l’Australie. J’avais au départ, la volonté d’enrichir mon parcours professionnel, par de nouvelles expériences dans une entreprise australienne. Mais comme les voyages offrent de belles surprises, je suis finalement devenu Freelance tout en continuant mon voyage à l’étranger.
Un jour, un bureau !
Aujourd’hui je suis au bord de Nelson’s Lake ?
Les jours sont plus frais et nuageux dans le centre du pays ?
Au programme, webdesign et création d’un site web de recrutement ?#Digitalnomad #remote #freelance pic.twitter.com/J0g7P9cOPr— Maxime Gourmelen (@MaxGourmelen) March 19, 2019
Mes débuts en tant que Freelance
J’ai débuté en tant que Freelance en Australie, bien qu’au départ ce n’était pas du tout mon intention. Arrivé à Brisbane, avec mon Permis Vacance Travail, j’avais comme envie de travailler dans mon secteur d’activité : la communication digitale.
Afin de maximiser mes chances de trouver du travail et de faire ma place en tant que jeune expatrié Français, je suis allé à la rencontre de la responsable de la Chambre de Commerce Franco-Australienne (FACCI). A la suite de ce rendez-vous, j’ai été régulièrement invité à des évènements professionnels où j’ai fait la rencontre de plusieurs entrepreneurs qui m’ont rapidement donné l’opportunité de travailler.
Grâce à ces rencontres, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe de la Start Up Tyrestock, qui au travers d’une plateforme à créer, devrait connecter les automobilistes et les garagistes entre eux afin de permettre les réparations de pneus en moins de 6 heures. Ils avaient le projet, les contacts et cherchaient le développeur qui allait créer le site internet indispensable à l’activité. Suite à notre succès lors d’un concours, nous avons bénéficié d’un voyage professionnel d’1 semaine à San Francisco. Cette semaine avait pour but de nous former sur différentes thématiques du numérique et d’aller à la rencontre d’entreprises reconnues dans ce secteur tels que Uber, Airbnb, ou encore Salesforce.En France, grâce à avec mes expériences passées dans le monde des startups et associatif, j’ai pu m’appuyer sur des personnes de confiance qui ont su valoriser mes compétences professionnelles. Ils n’ont pas hésité à me contacter et à me recommander à leurs connaissances et je les en remercie ?
Au fil des mois, les projets ont commencé à être plus nombreux et plus ambitieux, de plus en plus nombreux. Un an plus tard, je me consacrais à ce travail en tant que Freelance à plein temps.
Quand tu reçois les 1800 kilos de supports de communication que tu as créés et qu’il faut les répartir à travers 36 lieux en France ! ? #freelance #autoentrepreneur #graphisme #graphiste #ChallengeAccepted pic.twitter.com/RyVFCBvp7Y
— Maxime Gourmelen (@MaxGourmelen) December 18, 2018
Mes différentes compétences
En 2018, je suis installé en Nouvelle-Zélande et je me consacre pleinement aux différents projets de mes clients. Pour répondre aux diverses demandes, je n’hésite pas à enfiler différentes casquettes : de community manager à graphiste, en passant par créateur de sites web ou chargé d’impression. J’aime les challenges et les défis de taille. Je travaille aussi de plus en plus avec des clients dans le but de définir des stratégies de communication, pour permettre aux entreprises de mieux cibler leur public et besoins. J’ai trouvé aujourd’hui un équilibre entre les projets uniques de grande envergure et les missions ponctuelles récurrentes.
« Je n’hésite pas à collaborer avec plusieurs personnes de mon réseau afin de mieux répondre aux attentes de mes clients. Cela me permet de proposer des rendus de qualité. »
We made it! San Francisco here we come! Ready for one intense week of workshops & meetings in Silicon Valley with @RCLaccelerator & @murudau ! pic.twitter.com/GJZBFx4qaf
— Tyrestock (@Tyrestock_Au) November 10, 2017
« Oui mamie, je voyage mais je ne suis pas toujours en vacances ? »
Le fait de n’avoir pas eu pour vocation de me lancer en tant qu’indépendant au départ, ne fait qu’augmenter ma joie de pouvoir faire ce métier chaque jour. De là, j’ai réussi à allier voyage à l’étranger et travail à temps plein. Partir dans un pays anglophone, m’a permis de pratiquer suffisamment l’anglais pour en faire une nouvelle corde à mon arc et aujourd’hui d’avoir des clients anglophones.
Je suis fier d’avoir rejoint la communauté des “nomades digitals”, cette nouvelle génération de voyageurs entrepreneurs qui allie leurs 2 passions : voyage et activité professionnelle. Même si j’ai su transformer cette passion en un travail, être freelance est un métier complexe. Il demande une très forte organisation, à la fois dans son emploi du temps, le suivi de ses différents projets et le respect des délais. C’est une activité remplie de challenges qui peut aussi donner le tournis, à ceux qui ne sont pas habitués.
De plus, un travail de freelance, n’assure pas de salaire régulier. Il faut trouver la motivation de travailler par soi-même et avoir une grande flexibilité quant aux différentes demandes, besoins et disponibilités des clients.
100% dédié à la création de sites WordPress en 2024
De retour en France en 2019, je travaille en tant que consultant Project Manager pour des entreprises telles que La Poste, EDF et Renault.
Aujourd’hui, en 2024, je mets en œuvre mon expertise, ma créativité et mes compétences pour concrétiser les attentes de mes clients.